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Plan de trésorerie

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Dernière modificationjanv. 2020Lecture : 3 minutes

Comprendre son BFR et gérer sa trésorerie suppose d’élaborer un plan de trésorerie (également appelé une prévision de trésorerie) et de le suivre.

Qu’est-ce qu'un plan de trésorerie ?

Un plan de trésorerie permet de calculer la différence entre les encaissements et les décaissements d’une activité pour une période donnée. Il représente également un outil de pilotage offrant au dirigeant de l’entreprise une visibilité permanente sur la santé financière de son organisation et lui permettant d’anticiper ainsi sur d’éventuels problèmes de trésorerie.

« L’exercice est exigeant et son résultat toujours perfectible. Il est pourtant essentiel pour permettre au trésorier d’assurer - aux meilleures conditions – la liquidité de l’entreprise. Le plan de trésorerie représente un élément clé de la culture cash que l’entreprise doit mettre en œuvre pour gérer efficacement sa trésorerie et ses besoins de financements / placements à court, moyen ou long terme. Il permet en effet d’avoir une projection sur les flux financiers futurs de l’entreprise afin qu’elle soit en mesure, si nécessaire, d’anticiper sur d’éventuelles actions correctives. Au-delà du résultat de la prévision toujours aléatoire - c’est le propre même d’une prévision - La démarche suivie pour élaborer ces prévisions est très importante. C’est elle qui permet de se poser les bonnes questions, au bon moment. », précise Patrice Tourlière, membre du Comité des sages de l’AFTE.

Trois éléments clés sont à prendre en compte s’agissant de prévisions de trésorerie :

l’ horizon des prévisions, la nature de la mobilisation de l’organisation en fonction de ces horizons prévisionnels et les process de suivi et d’amélioration.

Bâtir une prévision de trésorerie

Pour construire une prévision de trésorerie, il convient en premier lieu de lister les entrées et sorties d’argent.

« Aux décaissements récurrents concernant notamment les salaires, loyers, charges sociales et fiscales, remboursements de compte de crédits, s’ajoutent les décaissements variables liés à la vente et à la production : achats d’entretiens et de marchandises, investissements et honoraire. Les encaissements pour leur part représentent les recettes que l’entreprise prévoit de réaliser : le chiffre d’affaires TTC, les subventions et aides à recevoir, les apports financiers ou encore les emprunts bancaires. Les délais d’encaissements peuvent varier selon la zone géographique des clients, les délais de paiement légaux n’étant pas les mêmes dans tous les pays. », explique Franz Zurenger.

La prévision de trésorerie peut être bâtie sur du court, moyen ou long terme.  « La prévision court terme consiste à anticiper et à suivre les encaissements/décaissements sur une période déterminée allant quelques jours à quelques semaines. La prévision moyen terme, généralement établie sur 12 mois, doit pour sa part permettre de transformer le Budget de l’entreprise en cash. La prévision long terme enfin, sur 2 à 5 ans permet au trésorier d’accompagner la réflexion de l’entreprise sur le financement de ses projets d’investissements et/ou sur ses placements financiers. », précise Patrice Tourlière.

Mobiliser toutes les directions

Pour que la prévision de trésorerie soit la plus fiable possible, il est important que le trésorier travaille en concertation avec les différentes fonctions de l’entreprise qui toutes ont un impact sur les entrées et sorties de cash : ainsi, la direction commerciale a un impact sur les prévisions de vente, la direction achats sur les commandes fournisseurs, la direction de la production sur les investissements et achats de biens d’équipements, la direction des ressources humaines sur les salaires et les primes, la direction financières sur les impôts, les crédits ou encore les subventions, etc.

« Toutes les décisions stratégiques et organisationnelles prises par ces directions ainsi que les actions menées par les opérationnels sur le terrain ont des répercussions en termes de cash. D’où la nécessité de les mobiliser dans le cadre de l’élaboration et du suivi du plan de trésorerie : les acheteurs doivent s’engager sur les dates de règlements de leurs contrats d’achats, les commerciaux sur les dates de règlements de contrats de vente, les responsables de production sur les dates d’entretiens de leurs équipements, etc. », insiste Patrice Tourlière.

Le trésorier ou la personne qui remplit cette fonction a un rôle de « chef d’orchestre » chargé de réunir toutes ces informations pour les transformer en une vision de la trésorerie prévisionnelle de l’entreprise. Il est alors en mesure de recommander et / ou de prendre les décisions nécessaires en matière de financement et de placements, et assurer ainsi en permanence le niveau de liquidité nécessaire à l’entreprise.

Suivre les process de gestion de trésorerie

L’investissement en temps et en ressources pour générer des prévisions de trésorerie est important et réel. Il y a, dès lors, une certaine exigence de suivi. L’engagement du trésorier sur le suivi est clé pour que la qualité de la trésorerie se maintienne et pour que l’information prévisionnelle produite soit utile.

« A cet effet, l’entreprise peut mettre en œuvre différentes actions : organiser un suivi hebdomadaire ou mensuel suivant la sensibilité de l’entreprise aux sujets cash, impliquant le trésorier et quelques personnes clés de l’entreprise ; réconcilier le prévisionnel et le réalisé et expliquer les écarts constatés ; vérifier que les prévisions soient raisonnablement sous contrôle et que les contributeurs restent mobilisés sur leur qualité. », précise ainsi Patrice Tourlière.

Ce processus de suivi est important pour améliorer en permanence la qualité de la prévision. Il doit idéalement donner lieu à un reporting sur ce sujet aux instances de direction pour lesquelles les enjeux cash sont souvent essentiels.

Travailler son cycle Order-to-cash

L’équilibre de la trésorerie d’entreprise passe notamment par l’efficience du processus Order to cash. Ce cycle débute à la réception d’une commande client et se termine par le paiement des produits et services vendus puis l’application de ce règlement dans le système de gestion. Il peut être décomposé en sous-processus (réception et traitement de la commande, envoi des notifications d’expédition, émission de la facture...) dont l’efficacité globale conditionne la capacité de l’entreprise à être payée rapidement pour les produits et services qu’elle délivre.

« L’optimisation du processus order to cash impacte directement le chiffre d’affaires de l’entreprise, ses coûts, son besoin en fond de roulement et la satisfaction client. Complexe, il concerne différents départements de l’entreprise (Ventes, Service Clients, Logistique, Comptabilité Clients) voir, plusieurs systèmes d’information. », insiste Patrice Tourlière.

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