Formation et logiciel de trésorerie
Dernière modificationjanv. 2020 Lecture : 2 minutes
Les entreprises qui ne disposent pas de trésoriers à part entière peuvent s’appuyer sur différentes ressources externes pour les accompagner dans la mise en place de leur plan de trésorerie et l’optimisation de leur besoin en fond de roulement.
Qui pour vous accompagner dans une démarche de formation de trésorerie?
Patrice Tournière explique, « Les cabinets de conseils en trésorerie, naturellement, ont une vraie expertise dans ce domaine. Mais en dehors de ces consultants spécialisés, l’entreprise peut obtenir a minima et bien que ce ne soit clairement pas leur cœur de métier des conseils de leur cabinet d’expertise comptable ou de leurs banques. Nombreuses en effet sont celles qui peuvent conseiller les entreprises sur les bonnes pratiques à mettre en place pour bâtir un plan de trésorerie. ».
Enfin, de nombreuses formations peuvent être dispensées par exemple par l’AFTE dont le Centre de Formation est naturellement spécialisé sur ces domaines ou par la Banque Publique d’Investissement (BPI) qui, au travers notamment de son université en ligne donne accès à des formations sur ces sujets.
Quels logiciels pour gérer sa trésorerie ?
Un logiciel de gestion de trésorerie permet de visualiser et de prévoir les flux de trésorerie. Cédric Suire chef de marché chez Sage explique, « Avec une solution de gestion de trésorerie, les entreprises vont établir leur plan prévisionnel puis gérer et suivre leurs flux financiers. Elles pourront également, à partir de cet outil, déclencher des paiements (prélèvements, virements) et/ou faire des demandes d’autorisation de prélèvement auprès de leurs clients. De même, elle permettra d’automatiser la gestion du poste client et en particulier du recouvrement de créances, de mettre en place des circuits de validation et de réaliser le rapprochement bancaire. ».
Le choix d’un tel outil dépendra alors de l’entreprise, sa taille, son évolution et ses ambitions en termes de pilotage et de suivi de sa trésorerie. Dans le cadre de la définition de son cahier des charges, l’entreprise doit donc en premier lieu faire le point sur sa situation (création d’entreprise, TPE, PME…) et ses besoins. Pour une entreprise en création, un outil proposant juste une visualisation épurée de la trésorerie mensuelle ou permettant d’établir différentes hypothèses d’activités distinctes avec leurs risques et opportunités suffira. Pour un TPE établi ou une PME, l’outil devra en plus permettre de réaliser des prévisions à moyen terme, d’en suivre (automatiquement) le réalisé au fil de l’eau ou encore d’alerter en cas de retards de paiement des clients.
Il convient également pour l’entreprise de définir précisément les objectifs visés avec une solution de gestion de trésorerie (gain de productivité, renforcement du suivi de la trésorerie…) et de déterminer la fréquence de pilotage de la trésorerie. Un pilotage quotidien nécessite en effet d’automatiser le suivi de trésorerie et de disposer de fonctionnalités permettant de visualiser avec précision l’impact que peut avoir le paiement de toutes les échéances à court terme sur un prévisionnel. Pour un suivi de trésorerie à plus long terme, la solution retenue devra proposer une vision mensuelle des flux financiers.
Enfin, il est important de veiller à ce que la solution de gestion de trésorerie s’interface avec le système d’information en place et en particulier avec l’outil de facturation, de gestion de la relation client (CRM) ou encore de comptabilité, de manière à automatiser autant que possible les flux de données et d’éviter les ressaisies (source d’erreurs et de pertes de temps).
« Dans le cadre de son choix d’outil, l’entreprise doit donc définir ses besoins en termes de mobilité (cloud ou pas), de fonctionnalités et de paramétrage métiers, des capacités attendus du système en fonction de son volume de factures, de sa taille, de sa situation géographique (multisite, multidevise) et de la proposition de valeur proposée par l’éditeur (rapprochement bancaire, recouvrement de créances). », ajoute Cédric Suire.
Franz Zurenger précise pour sa part que, « Quelle que soit la solution retenue, nous conseillons aux entreprises de s’appuyer des indicateurs ou un contrôle de gestion leur permettant d’identifier rapidement leurs éventuels problèmes de trésorerie et de mettre en place les actions correctives nécessaires rapidement ».
Alors que l’offre de logiciels de gestion de trésorerie est assez pléthorique, les entreprises peuvent se faire accompagner par les associations professionnelles (AFTE, AFDCC, DFGC…) pour les aider à définir leurs besoins et consulter par exemple la plate-forme internet indépendante FIN TRACK qui recense les avis des services financiers des entreprises sur les solutions qu’elles utilisent.
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