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Le capital-risque, une forme de capital-investissement ?

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Dernière modificationoct. 20202 min lues

Comme nous l’avions déjà expliqué dans l’article consacré à ce sujet, le capital-investissement désigne toutes les opérations de participation financière au capital de sociétés qui ne sont pas cotées en Bourse. Selon son objectif principal, il est divisé en quatre catégories : le capital-risque, le capital développement, le capital transmission, et le capital restructuration.

Sa forme la plus connue, d’ailleurs souvent confondue avec les autres, est le capital-risque, que les anglophones nomment « venture capital » (ou VC). S’il intervient toujours après la création de l’entreprise, il se divise en deux branches distinctes :

  • le capital amorçage (« seed capital » ou « seed money » en anglais) permet de financer la recherche et la mise au point d’un nouveau produit/service avant sa mise sur le marché.

  • le capital création (parfois appelé capital post-création pour le distinguer du précédent) permet de financer des entreprises qui ont moins de trois ans et qui ne réalisent pas encore de bénéfices. Ce coup de pouce financier doit les aider dans leur développement.

Le fonds de capital-risque : comment cela fonctionne ?

En France, les fonds de capital-risque sont administrés par des sociétés de gestion qui doivent avoir obtenu un agrément auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et qui sont répertoriées dans l’annuaire GECO.

Les investisseurs, ceux qui approvisionnent le fonds de capital-risque, sont habituellement désignés sous le nom de commanditaires tandis que la personne en charge du fonds est le commandité, un rôle pour lequel il perçoit des honoraires. Il appartient à celui-ci de décider quelles entreprises bénéficieront du fonds de capital-risque. Il s’appuie sur des critères établis par les partenaires du fonds qui sont, dans la plupart des cas :

  • des références en terme de développement, de trésorerie ou de retour sur investissement

  • des décisions stratégiques telles que la position d’une entreprise sur son marché ou la qualité des produits/services proposés

  • la direction de l’entreprise

La durée du placement des fonds de capital-risque est variable, et dépend bien évidemment du rendement obtenu. Il est toutefois rare qu’elle soit inférieure à dix ans. Les cinq premières années sont considérées comme la « période active », tandis que les cinq suivantes sont dites « période de soutien ».

 Il arrive que ce délai soit prolongé, la plupart du temps pour une durée comprise entre deux et cinq ans. À la fin de cette période, les bénéfices sont répartis entre les commanditaires, et le commandité reçoit une partie de ceux-ci.

Le fonds de capital-risque : quelques chiffres

Le capital-risque est un moyen de subvention privé de plus en plus utilisé. Selon le « baromètre du capital-risque » publié par EY, 645 opérations ont été réalisés dans l’Hexagone, en 2018, pour un montant record de 3,624 milliards d’euros. 

En France, les premiers investissements, souvent pour des start-ups ayant déjà un produit et une clientèle de base, sont compris entre 300 000 et un million d’euro. Cette phase d’amorçage peut être suivie d’investissements ultérieurs, qualifiés de séries A, B ou C. Pour la première, les tours de tables sont généralement compris en 1 et 5 millions d’euros. Pour la série B, ils peuvent atteindre les 50 millions d’euros, tandis qu’ils sont encore plus importants pour la C.

À titre d’exemple, la société française Shift Technology a ainsi levé 60 millions de dollars grâce au fonds américain Bessemer Venture Partners.

Il est important de préciser que les fonds de capital-risque sont plus répandus aux États-Unis, où ils ont notamment permis le développement de la Silicon Valley. Ils ont popularisé un modèle qui consiste à accompagner des start-up jusqu’à ce qu’elles soient rachetées ou qu’elles puissent entrer en Bourse, ce qui permet ainsi de récupérer sa mise de départ ainsi que la plus-value réalisée. Mais de tels investissements ne sont pas évidemment sans risque puisqu’un certain nombre de ses entreprises ne passent pas le cap des cinq ans d’existence.

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